les zaventures de BigBidule

 Nous y voila donc…

Les filles sont fatiguees de l´activite de la tentaculaire Capitale, ca tombe bien car de grosses villes en grosses villes au hasard de nos debarquements portuaires, nous en avons aussi, avec Lucas, un peu ras le bol des buildings. Nous decidons donc de sortir de suite de Buenos Aires en direction du sud afin de se trouver un petit coin de bord de mer…

Direction la Ruta 3 . 2 petits peages pas tres loin de BA et nous attaquons la descente. Premiere impression, la circulation tant redoutee ne s`avere pas plus terrible que ca. Peut etre une petite habitude de l´Afrique  mais je trouve la conduite argentine plutot tranquille: souvent les voitures restent derriere nous a notre vitesse de croisiere de 75 km/h, elles ne doublent que lorsqu´il y a vraiment beaucoup de delai, respectent les feux et les pietons… tout ce qu´on avait pu lire s´envole… avec plaisir !

On a droit a des coucous de la part de la majorite des camioneros ( veritable puissance syndicale dans le pays, soi-dit au passage ) qui nous croisent, ou nous doublent quand on les laisse passer afin qu´ils profitent de leurs qqs km/h supplementaires sur nous.

Bref, on s´arrete 4 heures plus tard vers Mar del Ojo dans le camping « hacienda del Carmen » au bord de l´ocean: les vacances d´ete ne sont pas encore la et la place ne manque pas… sauf pour les diverses ecoles qui y viennent pour certainement leurs fiestas de fin d´annee scolaires. Les niños sont super encadres et le camping continu de ressembler a un camping meme avec la grosse centaine de petits ado qui l´occupe. Nous sommes veille de week end et quelques familles sont en balade… dont les 3 familles amies qui sont a une vingtaine de metres de nous.

Et paf ! l´Argentine nous tombe dessus avec ces voisins qui viennent nous voir pour nous inviter a leur  » Asado  » familial. Lisez a la place  » d´ asado »,  » environ 50kg de viande succulente dont s´occupe l´asador en chef… genre nos barbec du week end en France mais avec une notion de no-limit en matiere de viande . C’est pas des petits joueurs, ils s’en mettent plein la cage : des Maradona de la cotelette, des Fangio du chorizo !!!!

Et re- invitation pour le soir mais la, nous declinerons gentiment car la fatigue est presente et le kilo de viande a du mal a se digerer: faut bien que l´organisme s´y fasse. 5 fruits et legumes par jour est une idee completement abstraite de ce cote de l´atlantique ou la rondelle de tomate arrive dans l´assiette avec une garniture de beef, de saucisses et autres bouts de gras succulents !!!

….j´arrete car la ligne rame… je reprendrai plus tard… nous sommes en ce 7 decembre a Puerto Madryn ( 1500km sud BA ). des rencontres sympas, des lieux sympas, pas encore une seule voiture europeene croisee… je detaillerai dans qqs jours… GRAND COUCOUS A NOS AMIS QUI NOUS ECRIVENT… Yan et Annabelle vous etes ou ?

29/11 ( Reprise des infos a partir de El Calafate en ce 16 Decembre , on est pas des champions du web mais les arrets privilegient l´ecole…. )

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas… heureusement ! le lendemain on se plante à Miramar au sud de Mar del plata (ze station balnéaire des porteños). On longe la cote et on trouve, en sortie de ville, un coin à coté de l’océan, en bout d’un boulevard en cul de sac. Je vais quand même me renseigner auprès d’un patron de restaurant de fruits de mer en face, afin de savoir si il n’y a pas de problème à rester là ; après 30 secondes de discussion il arrête la musique d’ambiance du resto (genre 100 couverts, pas la gargotte…), fouine dans ses CD, demande le silence à sa clientèle et balance du Aznavour plein watts en me présentant à l’assemblée qui m’applaudit : mon 1^er show en Argentine ! Délire !  Toujours cet accueil des argentins ! Finalement après quelques contacts afin de blinder l’info on ira quand meme garer le camion en centre ville pour dormir à coté d’une petite place tranquille car 2 autres personnes nous ont deconseille de rester la nuit .  Toujours aussi cette parano argentino-argentine  🙂 mais, bon, pour l´instant on obeit ! On arrive sans trop de souci a trouver des places de parking pour le camion en fait.

Infos : aux entrées de beaucoup de villes on trouve un panneau « prohibido transito pesado » (interdit aux poids lourds) : nous passons outre sans problème …Cela semble ne s´adresser qu´aux transports… et encore…

30/11 et 1/12

On pousse jusqu’à Puerto Hermoso pour se mettre 2 nuits dans un micro camping tenu par 2 petits vieux . Bigbidule occupe ¼ de l’espace. Le papi ne sait qu’un seul mot de français : nénette. Temps superbe, du vent ( normal) et l´ocean relativement froid ( normal aussi ).

Infos : camping las dunas. L’intérêt principal est qu’il est ouvert toute l’année et à 5 mn de l’immense plage interdite aux véhicules (ce qui est rare). Dans pratiquement tous les campings l’eau des sanitaires hors wc est récupérée pour l’arrosage donc ne jamais utiliser l’eau qui sort au bout des tuyaux. On a appris ca dans ce camping ou j´avais complete les reservoirs avec cette flotte… heureusement que le papi  l´a vu sans ca on se recurait les interieurs… beurkkk

A dire vrai nous prenons nos marques pour nos bivouacs argentins : on rencontre pas mal de gens paranos parmi les locaux mais tout reste à vérifier. On  nous donne le top 3 des villes à voleurs : Rosario, Bahia Blanca , Buenos aires.

2/12 : VIEDMA :

Il est un peu tard, le coin n’est pas des plus touristiques et ambiance aidant on se colle dans une station service de banlieue. Jusqu’à 22H on fait un peu « tache ». La proximite et le bruit font partie de la vie ici et se garer a 50cm du camion avec la ziq n´est pas du tout acte d´incivisme :)))  Puis les poids lourds arrivent pour passer la nuit et notre petit camion disparait … la nuit sera finalement tranquille. Petit café du matin à la station où on discute acec un maraicher sur  « l’option légumes »  dans les assiettes argentines (1 kg de barbac  en déco autour d’une patate : l´inverse de chez nous, en sommes )

Info : le gasoil est depuis notre arrivée à 3,60 PESOS (1 euro = 5,50 pesos) l’essence est à peine plus chère.

3/12 : La péninsule de Valdès nous accueille pour 3 jours de vacances : coté très sympa de ce camping où logent à l’année des locaux dans des caravanes au look plutôt pourrav . On a la chance d’y vivre l’espace d’un week end : les campings municipaux, tous équipés de barbecues (comme leurs homologues prives d´ailleurs ), accueillent également les pic niqueurs du midi, voitures vitres ouvertes et musique à donf. Ambiance ! Nous nous payons la sortie bateau (sorte de gros zodiac) pour aller voir de près les baleines et leurs petits. Sortie réussie, on a pu approcher à moins de 10 mètres ces énormes animaux par ume mer super calme et un soleil de fou. Bien sur, le clou était lorsque les baleines plongeaient et que l’on voyait leur énorme queue. Nous rencontrerons Robert et Josiane, savoyards, avec leur camping car renault dangel , ainsi que Olivier qui habite depuis plusieurs années à Cordoba et qui nous brieffe sur certaines realites argentines : que du bon, surtout lorsqu´on entame la discussion sur le fait de venir y vivre 😉

Infos : la péninsule de valdès n’est interressante que pour les baleines. Pour voir les lions de mer et pingouins, il y a des sites biens plus excitants et plus sauvages situés tout le long de la cote au sud de la péninsule. On peut faire du camping sauvage sur la plage à environ 3 ou 4 km du village de Puerto Pyramides . Sympa et vue sur les rondes des cétacés.

Le lendemain on fera la rencontre de Nicolas et Marianne et leurs deux enfants qui sont arrivés à Baltimore voici un an avec leur fourgon camping car mercedes. Nous allons faire un bivouac ensemble sur la Punta Ninfas ou nous nous promènerons en toute liberté au milieu des lions de mer qui roupillent sur la plage par centaines. On mange a l´abri du vent  a 8 dans la salle a manger de BigBidule… ca tient !  On se dit hasta luego le lendemain matin car depuis Valdes, on dirait que le petit monde des Voyageurs se retrecit; autant on n´avait jamais vu aucun etranger jusqu´a present que depuis, des rencontres se font.  L´eloignement de la Capitale certainement! 

Infos : on est maintenant dans la deuxième tranche de tarif carburant environ 2,40 pesos (0,45 euros) . On avait lu cette histoire de double tarif entre locaux et etrangers…. Histoire ancienne semblerait-il.

Toujours plus au sud nous passerons 2 nuits sur la plage de Bahia Bastamante pour un arrêt chateaux de sable et cned pour rattraper un peu le retard. Un couple de français en toyota HJ vient aussi  passer la nuit à une centaine de mètres. Nous les reverrons plus tard et apprendrons qu’ils connaissent et n´habite pas bien loin des Berlivet (landandino).

Sur la Ruta 3 le moteur commence a crachouiller pour finalement s´arreter… gloups… un camion toutes les 20mn dans le meilleur des cas… En fait le dernier plein a du se faire en fond de cuve et on a ramasse plein de merdouilles: demontage , sous un petit coup de pluie ( qui arrive et s´arrete toujours tres vite ) du  pre-filtre, reamorcage, et on repart 1h apres treeees soulages.

Nous sommes vers Commodoro,  arrêt à Rada Tilly le petit coin hupé de bord de mer ; nous restons pas loin de la ville car le lendemain est prévu en partie pour Bigbidule avec vidange et graissage moteur ET chgt du filtre a gasoil . Beaucoup moins cher que chez nous : 680 pesos  soit environ 120 euros avec les 15 litres d´huile extra et 2 h de main d´oeuvre.

12/12 : journée sympa avec escapade hors de la Ruta A3 mais en direction de l’ouest pour aller voir une foret d´ arbres pétrifiés . Arbres énormes,  nous sommes seuls sur le site sous un soleil de plomb, heureusement qu´il y a toujours un peu de vent. Nous hésitons à bivouaquer dans le parc et partons sur San Julian. Nous y verrons un énorme camion allemand attelé à une remorque pour un couchage de 30 pers., je crois que les Berlivet en parle dans leur livre.  Bigbidule ne passe jamais inaperçu et plusieurs habitants du bus viendrons discuter avec nous et le prendre en photo : entre les pompistes, les touristes, les camioneurs, BB commence a se prendre pour une vraie star !

14 /12 : nuit dans le parc de Monte Léone qui est, à notre humble avis le plus beau site à pingouins. On est au milieu des nids de ces petits bestiaux c’est assez fabuleux ; le site est merveilleux avec ses collines ; entrée gratuite mais camping payant 45 pesos en pleine nature avec des equipements au top, tout neufs, mais…pas en service a cause d´un probleme de sous dimensionnement du filtre du puisard et que la Direction des Parcs Nationaux traine a refaire faire… Typiquement argentin si on en croit ce qu´avait pu nous dire Olivier a Valdes: le petit cote africain en somme 🙂

15 /12 : 4 heures de ripio dont le premier quart glaiseux assez détrempé (cela glisse pas mal) pour traverser d’est en ouest vers El calafate et le parc des glaciers, mais notre moyenne ne baisse pas trop vu que nous avons à peu près la même vitesse de goudron que sur terre (soit accelérateur à main bloqué sur 75 km /h). Le soir à El calafate nous rencontrerons un couple de Hollandais qui nous dit avoir vu Yan et Annabelle (yayou) à la péninsule de Valdès voici 2 semaines et qu´ils doivent etre sur Ushuaia vers Noel.

16/12. Nous allons voir le glacier Perito Moreno cet am car la meteo ne s´annonce pas belle demain. On a prevu de bivouaquer dans la nature ( le cned est a jour et le blog a avance, a part les photos….. L´install caméra embarquée s´est désossée… et on devrait descendre en Terre de Feu via le Chili… Une remarque qu´on se faisait ces derniers jours: le ciel, quelle que soit sa teinte est incroyablement pur et eclatant, pas du tout comme chez nous.

A suivre

Voir ce glacier de près est assez fabuleux, la glace prend des teintes changeantes dans tout le registre des bleus et de temps en temps de gros blocs ou pans se détachent du front du glacier dans un fracas amplifié par l’écho de la montagne… On peut rester bivouaquer la nuit sur le parking en bout de la route. Nous redescendrons vers El Calafate pour s’arréter à une vingtaine de km du glacier. Nous nous mettons dans l’herbe à 20m d’une piste transversale : il y a un ruisseau, des petits étangs clairs et comme d’ab, c’est bourré d’oiseaux, du flamand rose au rapace en passant par des sortes d’oie. Les lapins sont omniprésents comme dans toute la Patagonie. C’est peut être pour ça que le renard rouge n’est pas, ici, considéré comme nuisible et qu’on n’a aucune peine à en approcher de très près. Le temps, assez gris pour notre balade glaciaire, est maintenant au plein soleil et ça cogne. Ce qui ne signifie pas que cela va durer : la météo change plusieurs fois par jour de manière radicale !

17/12 De El Calafate où nous (les parents) faisont quelques achats de Noel et reappro de frigo, nous décidons de passer au Chili en direction de Puerto Natales via Rio Turbio. Cette dernière petite bourgade s’enorgueillit d’un espace camping libre en bordure de lac… C’est vrai, une fois traversé un chemin un peu dégueu, nous arrivons devant toute une prairie (oiseaux-lapins-renard…) sympa. On est tout seul, cools…jusqu’à 22 heures, l’heure de diner en Argentine, où 3 voitures arrivent avec une dizaine de djeuns bien décidés à faire la fiesta. Méga feu de camp, grillades, bières, compte tours des bagnoles dans le rouge et autoradios à donf, ils se sont bien éclatés jusqu’à…7 heures du mat’. Quelle santé vue la température nocturne !!! Mais, bon, à chacun son « Macumba » et là, pas de pb de contrôle d’alcoolémie à la sortie de la boite  . Pour nous on va dire que la nuit a été plutôt moyenne, pas tant à cause du bruit que parce qu’il y avait un petit peu d’inquiétude : on ne ferait pas ce genre de truc en France.

18/12 On passe la frontière en 2 heures avec une légère fouille-bouffe en entrant au Chili. On avait planqué certaines denrées dans la cabine et il ne restait pas grand-chose dans le frigo. Ce passage nous servait aussi de test afin de savoir exactement ce qu’on pouvait ou pas rentrer dans la pays : beurre, et lait ok mais pas les oeufs, agrumes ok mais pas les autres fruits, charcutaille sous vide ok mais pas viande fraiche, tout ce qui est cuisiné ne pose pas de pb. Puis on va vers Puerto Natales et la piste qui mêne au Parc Torres del Paine. Comme nous savons que nous ne randonnerons pas dans le parc, on s’arrète sur le parking du site de la grotte du Milodon ( bestiole d’il y a quelques milliers d’année ). On bivouaque sur le parking très nature. En fin d’après midi, un gros camping car immatriculé 33 vient se garer non loin : avec leurs 3 enfants en voyage depuis plusieurs mois. Nous discutons voyages et…cned ! Ils ont les mêmes soucis que nous avec les expéditions-réceptions de devoirs, complètement inadaptées à ce genre de voyage si on veut respecter le calendrier à la lettre. En apparté, une panne grâââve se déclenche avec les goggues qui se bloquent irrémédiablement . 1 bonne heure de bricolage sera quand même nécessaire pour retrouver le luxe de cet équipement si pratique…

19/12 Allez, faut avancer un peu, on reprend la route vers la Terre de Feu. Il n’ y a rien sur 200 km à part quelques petites estancias perdues et comme d’ab ( c’est un problème !) la route et/ou la piste est bordée de chaque coté d’un grillage. Donc impossible de s’échapper et de s’arréter. Enfin, on trouve un coin sans grillage et qui en plus longe un bras d’océan. On gaze vers le sable et …breuuuu…on se tanque comme un gros bousier. Pas de souci avec le bouton magique de l’ETR, il suffit de passer en 4×4, voir de tout bloquer… Ouais, sauf qu’ à cause d’une électro vanne récalcitrante on ne pourra jamais passer en 4×4…Et on fait 10 tonnes…Et on va mettre 2 heures de plaques et pelle pour regagner la dizaine de mètres de terrain dur. Grrrrrrrr, Bravo BigBidule !
Les enfants ramassent des kilos de moules qui ont l’air sympas mais en pensant aux avertissement concernant les éventualités de pollution par les algues rouges (mortelles) on préfèrera une bonne polenta !

20/12 Descente vers Ushuaia dans un paysage de forèts d’arbres sur pied ou morts suivant les coins. Mais même morts, ces arbres tout gris ne sont pas sans charme. On bivouaque à proximité de la Ruta 3 qui, ici, n’est pas surchargée. Asado le soir et renard rouge le matin : la routine quôa 

21/12 Et bien voilà, on y est al fin del mundo. Ushuaia est une ville moyenne avec tout ses commerces et petites industries, port commercial et aéroport : l’ambiance « bout du monde » n’est pas tout à fait au rendez vous mais, bon, fallait être là 50 ans plus tôt ! La ville nous fait assez penser à une station de ski (en été) et n’est pas désagréable avec ses maisons de toles peintes aux couleurs vives et qui font penser à leurs homologues des pays nordiques. Ça compense l’absence de guirlandes et de boules. Les décos de Noel sont très lights, bizarre pour un pays où la religion est très présente. Nous irons passer la 1ère nuit au camping Rio Pipo, juste en sortie de la ville. Ambiance hyper sympa, très propre et très peu de monde (nous sommes 3 camions et 4 motards). Son « concurrent » plus connu est assez blindé (trop !).
Les 22 et 23 se passeront en bivouacs dans le Parc, superbe, de la Terre de Feu. Le droit d’entrée autorise à 2 nuits dans le parc. Nous y retrouverons des voyageurs allemands et suisses déjà vu bien plus haut et ferons un brin de causette avec un couple motard autrichien qui roule en Goldwing avec une remorque auto de presque 600kg. La remorque est hyper bien pensée et leur offre un confort que leur envierait bien des baroudeurs en 4×4 (adaptation d’une tente de toit qui se déplie et se relie à un auvent fermé- réserves d’eau et d’essence-gros réchaud à essence-frigo engel et…..brevet sur cuvette de wc sur patte ! ) On se baladera avec los ninos à la recherche de castor que nous ne verrons pas. Karine s’est tordu la cheville et ne peut poser le pied par terre…poisse !

24/12 Nous retournons au camping comme prévu après une journée visite de la ville et de ses musées. Il n’y a pas beaucoup de monde, environ 30 personnes, alors que l’autre camping est saturé… La grande pièce commune est chauffée, la cuisine est à dispo et le gigantesque barbecue intérieur est en route. La famille qui tient ce lieu est super sympa et le papi tout simplement adorable. Quand il a vu qu’on revenait pour ce réveillon, il est retourné en ville pour acheter un petit cadeau à Margot ( que 2 enfants sur le camp ! ). Margot décore de petites étoiles et bougies toutes les tables de la salle et fait l’admiration des motards allemands qui sont déjà en train de manger à 18h. Un couple genevois et français vient prendre l’apéro avec nous : ils ont retenus un resto pour aller manger avec leurs grands enfants. Ils ne sont que pour 3 semaines en Argentine : ça nous remet d’aplomb, nous qui ne voyons que des gens qui sont partis pour 1, 2, …plus,…années. Les heures passent, les bouteilles tournent entre les tables, toute la famille du proprio fète Noel à une grande table au milieu de nous. Très difficile de faire ambiance plus chaleureuse. Minuit arrive, salué par des « Feliz Navidad » aux accents majoritairement germaniques. 2 heures et quelques bouteilles plus tard, après avoir légèrement modifié le monde en anglais avec les allemands, on ira se coucher la tête un peu « trou de la couche d’ozone » (ça cogne).

25/12 On devait repartir après un rendez vous apéro avec Robert et Josiane, puis vue la longueur de l’apéro et l’arrivée de Wolfgang et Brigit (avec qui on était sur le bateau/super Toy ), on reste toute la journée sur le camping : repos ! C’est les vacances après tout 😉

JOYEUSES FETES DE NOEL A VOUS TOUS

26/27/28/29….. La fin de l´annee quoi. Apres avoir fait repare le ventilo du radiateur ( 2 pales de refaitent et rivetees ) nous abandonnons la ville du bout du monde et ce si sympathique camping. Avant notre depart, Juben-papi camping, nous donne l´adresse de sa soeur sur Salta: si on y passe, nous serons bien recu !  En quittant Ushuaia nous apercevons le combi, gare, d´Aurelien et Karina: Peut etre les reverrons nous ?

Nous taillons la route jusqu´a  la frontiere ou nous dormons 200m apres le poste de douane en face des carabineros et sous le vent patagonico ( comme d´ab  🙂  ) Pas un vehicule de touriste de vu cette journee.  Le lendemain on retraverse par le bac: ce coup ci j´annonce un motorhome et le tarif chute de moitie par rapport a l´allee ou on avait ete compte « camion » de moins de 7 tonnes. On depasse Rio Gallegos pour aller bivouaquer non loin de la route au pied d´une colline surmontee d´une grande croix . Un escalier permet d´y monter, un autel et des bancs en beton au pied de l´escalier, la meme chose en haut: ca doit etre un lieu de pelerinage ????  Et bien oui ! Des le debut de soiree ( la nuit tombe toujours que vers 22h) le chemin entier s´eclaire ainsi que la croix qui doit etre visible a des kilometres a la ronde. Des megawatts sur notre ptit bivouac discret :)))))  Ca ne nous empeche pas de passer une bonne nuit meme si des familles viennent tres tard dans la nuit faire une visite a la Vierge… et au camion ! La-haut les ofrandes aux pied de la croix passent tant par les t-shirt, paquets de bougies neuves non deballees, boucle d´oreilles et autres bouteilles plastiques.. Marrant ce cote offrandes qui pourrait faire confondre, des fois, a de petites decharges sauvages, quand elles sont aux pieds de microscopiques sanctuaires aux bords des routes.

Nous regagnons El Calafate pour la seconde fois. Cette fois ci nous dormons en bas de la ville au pied du lac. Pas mal de vent et Lucas, asador en chef, est encore prive de grillade. Toujours aucun vehicule europeen; mais ou sont ils donc ???

Nous partons le lendemain vers El Chalten, temple du trekking, au pied du Fitz Roy, pour y passer le reveillon du nouvel an. Nul doute qu´on va y trouver une grosse ambiance  » Alpe d´Huez »…